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Coney Island, Station totale !

Un ex ami americain , platiste , me disait « prends tes jumelles et fais moi coucou "Portez est pile poile en face de Coney Island « 6000 bornes plein Ouest à tout casser", y compris la rotondité .

On est donc obligé de venir gouter l’eau histoire de voir si les Ricains font encore une fois mieux que nous et nos 13.2 degres iroisiens. Fondée par des Russes venus d’Odessa, au point de s’appeler la Petite Russie , cette station , coincée entre JFK et Brooklyn, est la plage des New yorkais. Sortie tout droit des Fifties avec ses Roller coaster longs comme un jour sans hot dog , tout y est permis tant que c’est pas interdit. Le bruit des vagues est couvert par la salsa crachée par les soundmachines que chaque famille a pris soin de caler au max du volume sous le parasol ! L’odeur de l’iode est effacee par les effluves du coktail cannabis/creme solaire. Un bruit de moteur nous ouvre les yeux et nous realisons que le sable qui brûle nos pieds n’est pas jamaicain et que les palmiers sont en vrai plastique. Les helicoptères font le va et vient à basse altitude sur les 6 km de plage scrutant l’ombre d’un squale en maraude. La baignade est interdite car les beach boys ne travaillent pas aujourd’hui, mais les dents de la mer , elles, si ! Le buldozer vient ramasser les restes du perdant du match Jaws Vs Human. Alors au sol les patrouilles motorisées slaloment entre les parasols pour faire sortir les imprudents immergés plus haut que leur taille et qui pourraient servir de hamburger à la crème écran total au grand requin blanc qui aime les os frais des ces eaux fraiches.

Fraiches ? On a pu le verifier et faire trumpette en serrant les fesses (ca donne l’impression de nager plus vite devant un aileron) entre 2 patrouilles en dilletantes. Et merde , les ricains font encore mieux que nous : 13,7 C . Ca fait cher le dixième de degré. Ici on pourrait être partout dans le monde mais pas à NY. Mon ex-ami platiste ne se trumpait donc pas en affirmant que NY ce n’est pas les USA ?

Ok s’en fiche, le dépaysement que l’on vit chaque jour un peu plus n’a pas de prix. Et là on est gaté. Mais voyez Pluto ! (l'ami de Dingo)





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